Jacques Arnould, Sébastien Bohler, Laurence Monnoyer-Smith, Michel Viso
19 Septembre – 15H30
En interrogeant ce que les autres champs d’exploration peuvent nous apprendre à anticiper et à supporter sur terre, nous avons croisé celui des études spatiales.
D’une part parce que le risque de contamination par agents pathogènes, dont la dangerosité est inconnue, est inhérente au travail des chercheurs, même en laboratoire.
Aussi parce que les spationautes ont une expérience à transmettre en matière de confinement, et des conséquences cognitives que l’isolement entraine.
La notion de mesures de « protection planétaire », l’état de nos connaissances en neurosciences, particulièrement de nos mécanismes d’auto-conservation, nous donneront-elles assez de clés pour nous adapter et surmonter des catastrophes futures ? En quittant l’état de sidération, serons-nous assez matures pour prendre un nouveau départ ?
Ingénieur agronome, historien des sciences et théologien,
Jacques Arnould est expert éthique au Centre national d’études spatiales (CNES).
Parmi ses dernières publications, Quand les hommes se prennent pour Dieu (Salvator, 2020), Entre Terre et Ciel. Une éthique pour l’odyssée de l’espace (ATF France, 2020).
Vétérinaire de formation, il rejoint le Centre national d’études spatiales (CNES) en 1985 comme candidat spationaute.
Il a collaboré à de nombreux projets spatiaux. En 2004, il prend la responsabilité de l’exobiologie au CNES à la recherche de la vie dans l’Univers.
Polytechnicien, docteur en neurosciences et rédacteur en chef du magazine Cerveau & Psycho.
Son best-seller Le Bug humain, publié l’année dernière, décrit la façon dont nos mécanismes cérébraux primitifs nous poussent à détruire notre planète. Il révèle dans son nouveau livre Où est le Sens ? – L’humanité du XXIe siècle vit un cauchemar, mais nous avons une opportunité unique de nous réveiller, et qui sort pendant le festival, le 17 septembre 2020 chez Robert Laffont.
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